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E-thug Fred
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E-thug Fred
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11 décembre 2008

Sixième jour d'émeutes en Grèce

I: Hier, au cinquième jour d'émeutes dans une dizaine de villes du pays, les manifestants ont convergé sur la place Syntagma, devant le parlement, dans le centre d'Athènes, à la faveur d'une grève générale décrétée par les deux grandes centrales syndicales grecques. D'autres protestations ne sont pas prévues cette semaine, et le chef de l'opposition, George Papandreou, a appelé hier «à la responsabilité, à la retenue et à la fin des violences que notre pays connaît ces jours-ci».

Papandreou, chef du parti socialiste Pasok, réclame, lui, la démission du gouvernement et de nouvelles élections. «Caramanlis a échoué dans sa tentative de dégager un consensus avec les autres partis», écrit le quotidien conservateur Kathimerini. Portée au pouvoir dans l'euphorie olympique de 2004, la Nouvelle démocratie de Caramanlis, un parti de droite, a été réélue en 2007, malgré les incendies de l'été, lors d'élections surprises. Il y a trois mois à peine, Caramanlis a dû se débarrasser de deux ministres impliqués dans un scandale d'échange immobilier entre l'État grec et le riche monastère de Vatopédi, du mont Athos, territoire semi-autonome de l'Église orthodoxe.

Pays de 11 millions d'habitants membre de l'Union européenne, la Grèce affichait en 2007 un taux de croissance économique de 4% et un PIB de 300 milliards de dollars. Mais la crise la frappe de plein fouet, au point où plusieurs parlent de «panique des classes moyennes».

«Les gens réclament des changements, sociaux, économiques et politiques», a dit Odysseas Korakidis, 25 ans, qui a deux emplois. «Ce n'est pas rare ici d'avoir deux jobs juste pour faire 1000 ou 1500$ par mois. Ailleurs, c'est inconcevable».

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